Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
« Que dire de Jacques Édouard, trente ans, qui vient de mourir ? Qu'il aimait Gainsbourg, le reggae, la peinture et nous. Qu'il ne faut pas s'attarder sur la souffrance, la maladie, la chimiothérapie qui nourrit tant d'espoir mais à laquelle on ne croit plus. Qu'il faut surtout parler de vie : de A à Z, de Paris à Buenos Aires, de New York à Vichy, de l'amour et des longs instants de bonheur qu'il faut savoir partager. Car Jacques nous dit : «Foncez ! 30 ans, c'est peu, mais c'est beaucoup pour ceux qui savent en profiter.« Jacques nous dit : «Continuez ! Tant de choses encore à faire, qu'il faudra me raconter.« Jacques nous dit : «Rendez-vous ailleurs, un jour.« Jacques nous dit : «Vivez ! Tout simplement.« » Quand bien même ce texte, sous forme d'abécédaire, est dédié au fils trop tôt emporté par la maladie, il n'a pas la froideur du marbre... pas la solennité austère des stèles... pas l'étroitesse des tombeaux. En lui s'exprime au contraire par touche, par pointillisme presque, tout ce qui a fait la vie passionnée, fulgurante, intense de Jacques-Édouard : ses moments de courage et de bonheur, ses réussites, ses amours, ses amitiés, ses joies, son humilité... Tous occupent ainsi la majeure partie - la plus belle - de ces écrits d'une mère qui s'érige, avec volonté, avec la puissance des mots écrits et impérissables, contre la mort et ses conséquences. « Jacques, tu as vécu 10 950 jours ; nous t'appelions Jaco ; tu rayonnais, et je refuse que tu sois dans l'ombre. »
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Découvrez 5 romans en format poche et tentez de les gagner...
Lovecraft comme vous ne l'avez jamais lu, à travers une sélection de lettres qui rend son univers encore plus complexe et fascinant
Des conseils de lecture qui sentent bon la rentrée !