"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
" Voilà une petite lettre de bric et de broc, écrivait Jean Giono à Élise et à sa fille Aline, mais voyez-y, toutes les deux, ma profonde tendresse et les amitiés de tous mes amis et connaissances, bêtes et gens. " C'est tout le miel et le sel de ses lettres de famille que de saisir l'écrivain entre ses lignes, d'en rappeler la fantaisie délicieuse, la grâce infantile, et de restituer le merveilleux dans lequel s'est déroulée l'enfance de ses filles. Giono a 5 ans quand il écrit sa toute première lettre, le 24 octobre 1900. Et la dernière, envoyée à une amie le jour de sa mort, le 8 octobre 1970, se termine ainsi : " Vos oiseaux font ma Joie ! " Entre ces deux dates, c'est le jeune soldat mobilisé en 1915, le fils attendri qui écrit à ses parents et transfigure l'enfer de la guerre pour ne pas les inquiéter. Puis c'est le mari d'Élise qui se divertit des escapades de sa femme et lui rapporte les potins de Manosque, l'hôte accueillant qui reçoit ses amis, le père qui s'amuse des facéties de ses enfants ou l'auteur du Hussard, qui se repose des tensions de l'écriture... Ces lettres bruissent de la présence ou de l'absence de ses proches : sa grand-mère, sa mère, sa femme, ses deux filles. Quand il s'en éloigne, elles se font l'écho de ses voyages en Écosse ou en Italie, de ses vacances dans le Trièves ou de ses cures à Gréoux-les-Bains. Mais, où qu'il soit, le ton est toujours le même : celui d'un homme libre qui a le goût de la vie.
Avec 50 documents en noir et blanc.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !