80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dans le tome I de l'importante biographie qu'il consacre à Jacques Mesrine dit le Grand (1936-1979), JEAN-MARC SIMON s'était attaché à rendre la mémoire à cette vie masquée par une mort spectaculaire. L'auteur s'attache dans ce second tome à démonter l'implacable mécanique criminelle et médiatique qui va faire passer cet homme de l'ombre des " Quartiers de haute sécurité " (QHS) à la lumière d'une mort sur-médiatisée. Le prix du mythe, en quelque sorte. Fidèle à sa méthode croiser les récits des témoins, resituer l'homme dans son époque, toute de violence, d'appels libertaires et de provocation - Jean-Marc Simon évoque d'un oeil critique sa vie en QHS, ses espoirs en Jean-Charles Willoquet, son projet de prise d'otages avec meurtre de sang froid, son livre L'Instinct de mort. Puis l'évasion de la Santé et sa dernière cavale : braquage du casino de Deauville, prise d'otages du Raincy, enlèvement du milliardaire Henri Lelièvre, agression de la famille du juge Petit, affaire Tillier, relations troubles avec la presse... et cette mort sur fond de guerre des polices. On comprend mieux comment cet homme de territoire, pour qui la rue était le milieu naturel, est parvenu à échapper aussi longtemps à la police et comment ce poil à gratter en était venu à ce bras de fer avec les ministres de Valéry Giscard d'Estaing. L'auteur enquête sur cette mort doublée d'un très malsain pilori médiatique en comparant thèse officielle, témoignages et regards d'experts. Ce second tome prend en compte les éléments d'information les plus récents, apparus en nombre à l'automne 2008, à l'occasion de la sortie des deux films de Jean-François Richet.
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