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L'Albanie fut l'un des pays les plus totalitaires de la planète. Or, Ismaïl Kadaré parvint à bâtir une oeuvre inespérée dans ce régime gouverné d'une main de fer par le tyran Enver Hoxha. L'écrivain non seulement esquiva les dogmes du réalisme socialiste mais réussit, par des stratagèmes littéraires et idéologiques, à entrer en dissidence. Ces romans, quelle que soit l'époque à laquelle ils se situent, ramènent à la dictature. Sont tout particulièrement dénoncés l'arbitraire du pouvoir, l'écrasement des êtres, l'angoisse généralisée, la destruction morale de la société, les ravages de la révolution culturelle. Le paradoxe est que, dans ce pays « national-communiste », c'est le succès rencontré en France qui contribua à faire de Kadaré l'« écrivain national ». Il encourut des critiques et des menaces venant du ministère de l'Intérieur et du Parti. Cependant, il fut presque toujours publié. Une telle oeuvre rend perplexe dans pareil système, et Kadaré s'interroge lui-même sur son étrange statut qui lui valut d'être toléré par le dictateur.
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