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Parmi les Pères de l'Église, Isidore de Séville est l'un des moins connus, peut-être parce qu'il est tardif - il vécut au VIIe siècle -, mais surtout parce que son oeuvre est encore peu traduite. Grâce à Jacques Elfassi, spécialiste d'Isidore et maître d'oeuvre de ce numéro de Connaissance des Pères de l'Église, que nous remercions, nous allons pénétrer dans l'oeuvre du Sévillan. Dans son article de synthèse, Jacques Elfassi présente la vie et l'oeuvre de l'évêque de Séville, ainsi que l'état des études isidoriennes, inaugurées en France par Jacques Fontaine. Puis Ysabel Velazquez nous fait connaître le maître ouvrage d'Isidore que sont les Étymologies, la première encyclopédie jamais écrite. Elle en dégage l'apport stylistique et précise également les noms donnés à certains animaux, plantes ou objets, des noms qui seront largement repris par la suite. Jamie Wood, quant à lui, explique comment Isidore prend en compte l'histoire. Comme tous les Pères, Isidore est fondamentalement un commentateur de l'Écriture et, pour mieux la commenter, il est nécessaire de partir du meilleur texte biblique, de rechercher l'hebraica veritas. Or, si Isidore n'est pas allé aussi loin que ses prédécesseurs Origène et Jérôme pour établir le texte biblique, il n'en demeure pas moins qu'il l'a apparemment révisé sur un certain nombre de points, comme le montre Maria Adelaida Andrés Sanz. Finalement, Jose Carlos Martin Iglesias traduit un texte peu connu, celui de la translation des reliques de S. Isidore de Séville à Léon.
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