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" Les dessins d'Ingres sont aussi pour nous, aujourd'hui, les traces qu'il nous aura laissées du cheminement de ses pensées, de ses errances. " Ainsi, les études pour Le Martyre de saint Symphorien apparaissent-elles comme autant d'étapes d'un travail en cours, dont Catherine Lépront décrit le lent processus d'élaboration. Des premières compositions d'ensemble au tableau fini, en passant par les nombreux dessins exécutés, dans le détail, pour chaque personnage, tout cela témoigne du formidable grouillement d'idées, du flux d'images et d'intuitions, souvent contradictoires, dont Ingres était la proie, tel qu'il oeuvrait dans son atelier, seul, sans directives ni limites, devant un choix infini de possibilités. Mais aucun tableau n'est dissociable de l'oeuvre dans laquelle il s'inscrit, et les études pour Le Martyre rappellent sans cesse des dessins antérieurs et ultérieurs, et révèlent ainsi, parallèlement, les obsessions thématiques, la récurrence des options esthétiques, le style - cette permanence qui constitue l'essentielle originalité de l'oeuvre. Celle-ci, enfin, s'inscrit à son tour dans une histoire que, singulièrement dans cet essai, Catherine Lépront prend à rebours du temps, en lisant les dessins depuis les perspectives qu'Ingres aura ouvertes, sans le savoir, par son trait virtuose, libre, et hardi, à Picasso, Matisse, Puvis de Chavannes et, même, par certains aspects, à Modigliani ou Klimt.
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