La Mort est cool mais s'agace. Il veut devenir une star adulée comme John Lennon. Et si pour y parvenir, il décidait de se mettre en grève ? Ras-le-bol d'être détesté, de se dévouer chaque jour, pour libérer de la place aux nouvelles générations. Il prend une décision radicale : passé 80 ans, on ne mourra plus. L'Humanité est confrontée à un bouleversement majeur et à un dilemme insoluble : que faire des plus anciens ? La Mort s'amuse de la situation en écoutant les Beatles, entre deux grilles de mots croisés. Mais cette grève sera-t-elle suffisante pour le faire aimer ? Et qui est cet homme qui lui propose son aide pour faire de lui une véritable vedette, adorée de tous ? Doté d'un humour corrosif, Stéphane Nolhart nous offre, avec son talent habituel, un conte contemporain, drôle, rythmé, mordant et jubilatoire. Une grande réussite. In Fine a été publié pour la première fois en 2015. Unanimement salué par la critique, ce roman qui met en scène Catule La Mort, est ici republié dans une version retravaillée par son auteur avec une fin différente. Né à Paris en 1966, Stéphane Nolhart est écrivain et directeur d'ouvrage. Il est l'auteur de plusieurs romans, notamment Les ailes de Giacomo (2007), Je ne vous voyais pas comme ça (2009), Blackbook (Prix Fnac, 2011), Vinc le fils de Warhol (2013). Il se consacre désormais à l'écriture de la saga historique Les Années cristal dont le premier tome est paru en 2018.
Catule en à gros, il veut qu'on l'aime, qu'on reconnaisse ce qu'il fait pour la Société, alors "quand faux y aller faux y aller", il se met en grève, on ne mourra plus à partir de 80 ans. Une décision qui ne sera pas sans conséquences.
C'est un texte savoureux, politiquement incorrect, jubilatoire et intelligent. Il est enrichi de nombreuses références (Historiques, musicales, culturelles...). Une personnification et humanisation de la mort très bien menée dans le monde moderne (personnage dans l'air du temps, en adéquation avec notre époque). Un anthropomorphismes si parfait que j'ai su donner une voix à Catule durant tout le roman (Richard Darbois).
Les chapitres sont courts ce qui donne un bon rythme, la plume est d'une grande vivacité, le vocabulaire riche. L'absurdité de notre monde moderne est soulignée avec brio, ce texte appel à la réflexion sur de nombreux sujets habilement soulignés, distillés (je ne donne volontairement aucun exemple). Je pense même qu'une seconde lecture peut en faire découvrir de nouveaux.
Il s'agit tout à la fois d'un conte philosophique et d'une brillante satire .
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