80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
A la fin du XIXe siècle, l'empire japonais a dû s'ouvrir entièrement au monde extérieur et consentir notamment aux termes des traités révisés " la cohabitation sur son sol " avec des étrangers [naichi zakkyo].
La crainte d'une brusque arrivée massive d'Occidentaux avait alors engendré la publication d'un nombre considérable d'écrits, souvent de véritables cris d'alarme, qui mettaient l'opinion publique en garde contre la venue des étrangers qui exerceraient, redoutait-on, une influence néfaste dans tous les secteurs de la société éducation, famille, éthique, langue, religion, moeurs et coutumes, etc. La représentation de l'étranger apparaît comme un tableau, haut en couleur, de l'Occident vu dans le prisme de l'exaspéré imaginaire japonais de l'époque, doublé d'un autoportrait - fascinant dans sa subjectivité aveugle - des Japonais et du Japon, conçus dans une " inaltérable unicité ".
Aussi le lecteur attentif trouvera-t-il dans les remarques qui critiquent l'Occident et défendent les valeurs traditionnelles du pays, l'amorce d'une comparaison des deux civilisations, comparaison dans laquelle entrent nombre de préjugés et de clichés, d'observations réelles et de conclusions expéditives qui pourtant, dans bien des cas, ont gardé toute leur pertinence et leur saveur face à la nébuleuse d'une " internationalisation " [kokusai-ka] tous azimuts.
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