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Ils ont pris les armes pour Hitler (édition 2012)

Couverture du livre « Ils ont pris les armes pour Hitler (édition 2012) » de Flore Plisnier aux éditions Renaissance Du Livre
Résumé:

Cette première étude scientifique consacrée à la collaboration armée en Belgique francophone tord le cou à l'image simpliste que le sud du pays, en ce début du 21è siècle se fait toujours de l'Occupation, à savoir une Flandre collaborationniste opposée à une Wallonie résistante. C'est en tout... Voir plus

Cette première étude scientifique consacrée à la collaboration armée en Belgique francophone tord le cou à l'image simpliste que le sud du pays, en ce début du 21è siècle se fait toujours de l'Occupation, à savoir une Flandre collaborationniste opposée à une Wallonie résistante. C'est en tout cas sur cette image que s'appuie la Wallonie, en retard économique, pour compenser symboliquement le dynamisme du Nord de la Belgique. Si au Nord du pays les études ne manquent pas qui ont révélé le véritable visage de la collaboration, il faudra encore du temps pour faire oublier le mythe d'une Flandre victime, au lendemain de la guerre, de la répression d'un État belge vengeur. Au Sud cependant, la composition sociologique de la collaboration francophone a de quoi embarrasser autant le monde catholique, traditionnellement attaché à la patrie, que les socialistes : l'étude de Flore Plisnier démontre en effet que les premiers, par rejet du suffrage universel ou du communisme, ont suivi Degrelle ou ont combattu aux côtés des troupes allemandes sur le front de l'Est, tandis que la population ouvrière, surtout dans le Hainaut, a composé le gros des troupes de la collaboration armée. Aucune sphère socio-culturelle n'a été à l'abri de la tentation collaborationniste, qui ne se résume donc pas à quelques personnalités comme Léon Degrelle.

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