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Partition musicale.
Marimba solo.
La poursuite d'un objet lancé a l'infini ne tient qu'a un fil.
Iloï, jeu de mots, sur ce fil imaginaire (hilo signifie fil en espagnol) qui s'étire dans l'inconscient du créateur au moment où il compose. Sans connaître son origine ni sa destiné, sans savoir à quoi il est attaché ni où il va le conduire. Il nourrit l´inspiration avec ses possibilités multiples.
Pas de répit pour l'instrumentiste, il doit traverser l'espace de la partition en restant serein malgré la difficulté et la vigueur constante de la pièce. Le défi structurel est là. Tenir, passer, avancer, trébucher, glisser, sauter, dans une danse qui fait allusion à une capoéira ou aux solos d'un batteur. On poursuit l'écoute, le passage sur des matières vives, sur des volumes en transformation, sur des terrains irréguliers. Le jeu de Iloï ressemble à celui d'un train en mouvement, les perspectives des figures s'étendent à l'infini. Les paysages musicaux s'enchaînent avec leurs typologies variées.
Des obstacles surgissent en chemin, des contours serrent le passage, des échos et des souvenirs, nous ramène au passé immédiat de l'écoute. Le temps linéaire est aboli, les éléments de pièce s´enchaînent dans une conscience temporelle devient fluide, omniprésente, tricotée dans le tissus de notre mémoire.
Très difficile
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