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Il y avait la verite - chroniques du nihilisme -tome iii

Couverture du livre « Il y avait la verite - chroniques du nihilisme -tome iii » de Granel Mathieu aux éditions Sydney Laurent
Résumé:

"Penseur visionnaire, George Orwell écrivit dans 1984 : « Il y avait la vérité, il y avait le mensonge, et si l'on s'accrochait à la vérité, même contre le monde entier, on n'était pas fou. » À l'ère du concept de « post-vérité », la vérité appartient bel et bien au passé. Elle a été trucidée... Voir plus

"Penseur visionnaire, George Orwell écrivit dans 1984 : « Il y avait la vérité, il y avait le mensonge, et si l'on s'accrochait à la vérité, même contre le monde entier, on n'était pas fou. » À l'ère du concept de « post-vérité », la vérité appartient bel et bien au passé. Elle a été trucidée sur l'autel du relativisme absolu pour lequel tout est subjectif. Dans un tel monde où deux fois deux ne donne plus quatre, où la vérité n'existe plus, les meilleurs manipulateurs des mots règnent en maîtres.

Ainsi, nos sophistes contemporains arrivent à nous persuader qu'un homme n'est pas un homme, qu'un sein n'est pas un sein, ou encore qu'un Noir n'est pas un Noir, ou bien qu'un remède est un poison. Jadis, Platon dissertait sur la notion d'Homme pour parvenir à cette définition : « L'homme est un bipède sans plumes. » Diogène lui jeta alors un poulet déplumé dans les pieds, en criant : « Voilà l'homme ! » Il fournissait de cette manière un parfait exemple de la définition qu'Einstein donnait de la vérité : « La vérité est ce qui résiste à l'examen de l'expérience. » Par ce troisième tome de mes chroniques du nihilisme, plus que jamais sous le signe de l'empirisme subversif de Diogène, il s'agira de se prémunir des fumisteries platoniciennes, antiques comme modernes, en se fiant aux apparences, enjoignant à faire peu de cas d'un certain dicton qui ne fait qu'inciter à détourner les yeux du réel, donc de la vérité qui ne cesse d'être travestie par l'habillement idéologique. Or, la vérité est comme une jolie fille, elle n'est jamais aussi belle que toute nue. Mais l'humain possède toutes les peines du monde à soutenir du regard la nudité, a fortiori celle de la vérité. Car le plus grand tabou de l'humanité n'est point le sexe ou l'argent. Non. Son plus grand ? Le plus tabou de tous les tabous ? La vérité !"

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