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Il pleut des mains sur le Congo

Couverture du livre « Il pleut des mains sur le Congo » de Marc Wiltz aux éditions Magellan & Cie
Résumé:

« Pourquoi tous ces morts, au beau milieu de l'Afrique coloniale ? Pourquoi cet oubli, incompréhensible ?
Pourquoi ce silence, que rien ou si peu ne vient troubler ? Que sait-on au juste de cette histoire ? Pour celui qui s'intéresse aux affaires du monde, à sa mémoire collective, de tels... Voir plus

« Pourquoi tous ces morts, au beau milieu de l'Afrique coloniale ? Pourquoi cet oubli, incompréhensible ?
Pourquoi ce silence, que rien ou si peu ne vient troubler ? Que sait-on au juste de cette histoire ? Pour celui qui s'intéresse aux affaires du monde, à sa mémoire collective, de tels mystères n'ont pas encore reçu de réponses satisfaisantes. Pourtant, ce fait historique s'est déroulé au vu et au su de tous, décidé en plein coeur de l'Europe consciente, documentée, active. Tout a été écrit, lu, dénoncé, prouvé, argumenté. À aucun moment, il n'a été possible de l'ignorer, même par courtoisie. Mais comme par un enchantement diabolique, les morts du Congo, victimes de Léopold II roi des Belges, ont disparu sans laisser de traces. Ils se sont littéralement volatilisés.
Pas une ligne dans les livres d'histoire. Aucun souvenir dans la mémoire des peuples. Pas de résurgences en ces temps de repentance. À croire que l'existence même de ce crime de masse insensé, qui a précédé tous les autres, est sujette à caution.
On parle aujourd'hui de dix millions. Dix millions de morts et disparus entre 1885 et 1908, soit le tiers ou la moitié de la population concernée. Sans compter les mutilés, impossibles à dénombrer. Dix millions, victimes du cupicide d'un seul. A-t-on déjà vu cela dans notre époque « moderne » où pourtant les exemples sont nombreux ?. ».

Pour répondre à ce mystère qui a disparu des forges de la conscience collective, sont convoqués ceux qui se sont exprimés précisément sur ce sujet inouï au moment même où les faits se déroulaient : Stanley l'explorateur, Roger Casement, Joseph Conrad, Edmund D. Morel, Mark Twain, Savorgnan de Brazza, Conan Doyle, André Gide, Jules Marchal le diplomate belge qui a tout reconstitué au péril de sa carrière,et l'historien américain Adam Hochschild.

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