Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Avec la désinvolture d'une anecdote surréaliste tissée d'états d'âmes ordinaires, c'est un conte en forme de parabole, un Quatuor des dissonances qui s'écrit sous nos yeux dans l'ordre du symbolique. La statue du Commandeur est ici l'idée du Miroir, celle que l'on traque dans un éclat de verre, une flaque d'eau, le regard de l'autre.??Alors qu'il faut juste » entendre le Temps », celui que l'on conjugue dans l'Inouï, pour que s'opère la traversée des apparences, la transmutation. De robe arc-en-ciel en robe banquise, Elle, nous précipite dans l'aveuglante blancheur, mystère des métamorphoses quand, en quête de son essence, elle se jette à la tête de son destin. Le miroir est matière première de l'art, et chacun est ici appelé à voler en éclats.??Si celui qui écrit est d'abord quelqu'un qui consent à ce qui le traverse sans lui appartenir, et le mène vers où, seul, il ne saurait aller, alors on peut dire qu'avec Julie, nous assistons à l'éclosion d'un papillon libre de tout reflet, blanc sur fond blanc. /MBH
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