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La déesse Diane, tenant un arc dans la main, s'élance, le pied léger et la taille fine au milieu d'une forêt de marbres blancs.
Dans la galerie du Louvre où elle est présentée, le regard du visiteur est aussitôt attiré par cette figure à la sombre couleur de bronze. Elle fut chérie par son auteur, Jean-Antoine Houdon, qui n'eut de cesse de revenir vers elle durant toute sa carrière, réalisant plusieurs versions, de tailles et de matériaux différents, et contribuant ainsi à rendre célèbre son image auprès de maints amateurs raffinés.
Elle marque sans conteste l'apogée de l'art de Houdon. Sa grâce et sa légèreté ont séduit la critique, tout comme les membres de l'administration royale qui l'acquirent malgré sa complète nudité. Sculpture exceptionnelle, objet de fascination, figure emblématique du "siècle de la femme" pour la fin du XVIIIe siècle - à tel point que l'éditeur de bronzes Barbedienne en proposait à la vente cinq tailles différentes -, la Diane chasseresse de Houdon nous étonne toujours par sa modernité.
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