Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Après 13 ans d'existence, Hors cadre perd son "s" mais gagne 16 pages et élargit son horizon. Revue de référence des littératures graphiques, elle continue de se passionner pour les enjeux de l'album tout en ouvrant plus largement ses pages à la bande dessinée et à toutes les formes de récits en images. Ce numéro 26, à paraître en avril 2020, s'intéresse aux relations riches et paradoxales de la musique et des images.
On ne compte plus les auteurs graphiques qui, depuis Grandville et sa fameuse valse "composée et dessinée" , ont cherché à traduire la musique en images ou à la raconter. Sa fluidité, sa puissance d'évocation a légitimement fasciné les dessinateurs. Illustrer des chansons, comme le fit avec succès Boutet de Monvel est certes un premier pas. Mais on est en droit de rêver entre les deux arts noces plus intimes.
C'est aujourd'hui, de Courgeon à Loustal, de Claverie à Mezzo, la belle ambition d'auteurs inspirés. Etoffée, la revue accueille à côté de ces contributions critiques, le point de vue d'auteurs. Leurs "cahiers de création" , réalisés en exclusivité pour Hors Cadre, sont de précieuses réflexions en textes et dessins sur leur art. André Juillard, dessinateur virtuose à la parole plutôt rare écrit ainsi une lettre dessinée à Edgar P.
Jacobs, après vingt ans passés à explorer l'univers de Blake et Mortimer en le recréant. Florence Cestac campe dans une chronique hilarante sa collaboration avec l'écrivain Daniel Pennac, entre bande dessinée et théâtre. Pascal Lemaître, écrit et dessine lui aussi ses rencontres avec le créateur de Shrek, (et de tant de merveilleux albums ! ), William Steig. De petites chroniques d'humeur dessinées permettent à de jeunes auteurs, dans le même esprit, d'évoquer (fort talentueusement) les rêves qui les hantent.
La rubrique "Maisons de Papier" , offrira, elle, dans chaque numéro, des portraits, à plusieurs mains, de maisons d'édition (ou d'interlocuteurs de création). Des auteurs ajouteront au point de vue du journaliste, leur regard sur la maison qui les édite. En avril, vous apprendrez tout sur L'Agrume et Actes Sud BD. Enfin, un romancier écrit pour nous un texte autour d'images choisies. Anna Gavalda, dont la création apparaît depuis toujours nourrie au plus profond par les images, ouvre la voie dans ce numéro 26, dont la couverture est signée par André Juillard.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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