"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans un jardin, sous une tonnelle, deux hommes parlent. De tout et de rien. Jack et Harry échangent de petites répliques brèves, banales, des phrases qu'ils laissent en suspens : le temps qu'il fait, leur première rencontre il y a quelques mois, la visite de la femme de Jack la semaine d'avant, les gens en général. Ils sont très attentifs à ne rien dire de personnel, à ne rien laisser échapper qui ressemble à une confidence. Enfin, ils quittent leurs chaises que viennent occuper Kathleen et Marjorie, deux femmes sans âge, c'est-à-dire âgées, - et c'est alors que nous comprenons qui ils sont, ainsi que la nature du lieu où ils se trouvent.
À travers un dialogue élusif et de longs silences, David Storey reconstitue le climat d'oppression et l'univers clos de la maison de santé psychiatrique dont ces personnages sont les pensionnaires. Nulle mieux que Marguerite Duras ne pouvait adapter cette pièce, qui s'inscrit dans la meilleure tradition du théâtre de l'absurde.
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