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Hitler parle à ses généraux ; comptes-rendus sténographiques des rapports journaliers du Q. G. du Führer, 1942-1945

Couverture du livre « Hitler parle à ses généraux ; comptes-rendus sténographiques des rapports journaliers du Q. G. du Führer, 1942-1945 » de  aux éditions Nouveau Monde
Résumé:

A partir de 1942, Hitler décida de faire consigner les débats qu'il avait depuis 1940 avec ses chefs militaires sur les opérations de guerre. Lors de la débâcle de 1945, ces archives furent incinérées, mais une cinquantaine de rapports échappèrent à la destruction. La sélection des moments les... Voir plus

A partir de 1942, Hitler décida de faire consigner les débats qu'il avait depuis 1940 avec ses chefs militaires sur les opérations de guerre. Lors de la débâcle de 1945, ces archives furent incinérées, mais une cinquantaine de rapports échappèrent à la destruction. La sélection des moments les plus significatifs aboutit à cet ouvrage étonnant par lequel on entre de plain-pied dans la machinerie nazie. On y découvre les méthodes de commandement de Hitler, l'atmosphère de son QG, l'attitude de son entourage et certains projets, comme celui, à l'approche de la défaite italienne, d'occuper le Vatican et de faire prisonnier le pape.Sans cette source inégalable, il serait impossible de distinguer les responsabilités de Hitler de celles de ses principaux généraux dans la poursuite de la guerre. Ces comptes rendus sont d'autant plus importants qu'on n'a longtemps décrit Hitler en tant que chef de guerre qu'à travers leurs récits. Or on découvre ici un coup dil et un instinct de la manoeuvre, une maîtrise de la littérature et de la théorie militaires. Au passif, on mesure l'étendue de son ignorance des règles d'un état-major, sa défiance envers ses propres généraux, qui finit par empêcher tout débat. Aux erreurs de manoeuvre s'ajoutent aussi des ingérences tactiques de plus en plus fréquentes, basées sur des souvenirs de la Première Guerre mondiale, d'où des dialogues parfois absurdes.Ces rapports journaliers offrent une image saisissante du déclin de l'Allemagne nazie et de l'enfermement d'Hitler dans son bunker. A côté de la voix de Hitler retentissent celles de ses collaborateurs directs (Keitel, Jodl) et des pontes du régime (Goering, Himmler) débattant des moyens déchapper à l'abîme qu'ils ont eux-mêmes creusé.

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