80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Depuis le printemps dernier et l'assassinat de George Floyd, nous assistons un peu partout dans le monde à la mise à mort des personnages historiques qui dérangent. Ce phénomène d'effacement importé des États-Unis a un nom: la cancel culture. Passé les opérations commandos de cet été et les déboulonnages sans sommation, nous vous proposons de revenir de manière apaisée sur les itinéraires de ces personnages balayés à tort ou à raison de leur piédestal. Au-delà du fait que nous ne cautionnons pas cette mécanique du « socle éjectable » qui manque cruellement de mise en perspective, de pédagogie, et qui constitue un réel danger mémoriel, il nous a semblé pertinent d'évaluer dans quelle mesure les procès intentés à ces grands personnages sont justifiés, discutables ou contestables. Et, quel que soit le verdict du jugement des siècles, il existe sans doute d'autres solutions à l'élimination brutale de ces acteurs de pages d'Histoire critiquables. L'oubli n'est-il pas le pire des crimes?
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