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Histoire sociale, histoire globale ? actes du colloque des 27-28 janvier 1989

Couverture du livre « Histoire sociale, histoire globale ? actes du colloque des 27-28 janvier 1989 » de Christophe Charle et . Collectif aux éditions Maison Des Sciences De L'homme
  • Nombre de pages : 224
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Soixante ans après la fondation des Annales économique et sociale, vingt-cinq ans après le colloque de Saint-Cloud sur l'histoire sur l'histoire sociale, la rencontre, organisée en 1989 par l'Institut d'histoire moderne et contemporaine, dont ce livre constitue les actes, a cherché à faire un... Voir plus

Soixante ans après la fondation des Annales économique et sociale, vingt-cinq ans après le colloque de Saint-Cloud sur l'histoire sur l'histoire sociale, la rencontre, organisée en 1989 par l'Institut d'histoire moderne et contemporaine, dont ce livre constitue les actes, a cherché à faire un bilan des problématiques de ce secteur longtemps dominant de l'historiographie française. Par le rassemblement de contributions d'historiens de générations, de sensibilités et de périodes différentes et le dialogue avec des représentants d'autres sciences sociales, l'ouvrage offre un état des lieux, permet de mesurer à quel point les anciennes frontières se sont déplacées et cherche, à travers les discussions en partie retranscrites et par des exposés programmatiques ou critiques, à dessiner les lignes nouvelles de la recherche en histoire sociale.
Au total, l'histoire sociale, discipline carrefour, s'avère, plus qu'il y a vingt-cinq ans encore, diverse par ses visées, ses objets et ses ambitions. La synthèse, telle que la rêvait et pouvait encore la tenter Ernest Labrousse, est de plus en plus hors de portée et pourtant des analogies entre les démarches par delà la multiplicité des temps, des lieux et des problèmes, se dégagent nettement, notamment la domination de l'approche microsociale. L'ère des grandes polémiques paraît révolue parce que la discussion entre historiens sociaux ou entre ceux-ci et les représentants des autres sciences sociales introduit le soupçon face à toute certitude trop tranchée. Au-delà de ce doute méthodique cependant, ces actes montrent aussi que les historiens français encore trop hexagonaux doivent ouvrir les fenêtres sur l'Europe et le monde pour chercher ensemble de nouvelles voies vers des synthèses d'un autre type.

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