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L'activité surréaliste parisienne entre 1946 et 1969 est encore mal connue et relativement dévaluée en comparaison de la période de l'entre-deux guerres. Partant d'une approche résolument collective, cet ouvrage entreprend de comprendre et critiquer cette dévalorisation. Confronté aux premières entreprises historiographiques qui participent à l'institutionnalisation de son passé et de son héritage, le surréalisme parvient à inventer des voies neuves sur le plan plastique, en particulier autour de l'automatisme (Simon Hantaï, Adrien Dax), de l'objet (Hervé Télémaque, Konrad Klapheck), de la théorisation et de la pratique d'un art magique (Jean Benoît, Jorge Camacho). Sur le plan politique, cette même approche collective permet de percevoir qu'après une période d'isolement jusqu'au mitan des années 1950, les valeurs défendues par les surréalistes connaissent à la faveur de la déstalinisation et des luttes de décolonisation une reconnaissance dans les milieux intellectuels. Commence alors pour le groupe une série de collaborations dont les enjeux et les difficultés permettent de mieux comprendre ce qui put conduire à l'auto-dissolution du groupe peu de temps après Mai 68.
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