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Au début du XXe siècle, la francmaçonnerie demeurait un phénomène presque exclusivement occidental, blanc et masculin. Selon l'annuaire du BIRM de 1913, la franc-maçonnerie mondiale comptait environ 23 812 loges et 2 095 000 frères.
Les États-Unis étaient devenus la première puissance maçonnique, en 1913, elle regroupait environ 1 500 000 maçons « blancs » répartis dans 14 460 loges et 30 000 « noirs » regroupés dans 1 300 ateliers, le Royaume-Uni et l'Empire britannique regroupaient 480000 maçons et 6000 loges. L'Europe continentale 180 000 maçons et l'Amérique latine 55000.
La franc maçonnerie sous-estima le risque de guerre sans doute parce qu'elle ne voulait pas croire à une guerre possible entre « civilisés ». Comme de nombreux groupes et/ou individus, elle ne vit guère la brutale accélération de l'enchainement fatal et jusqu'au bout, elle espéra dans le bon sens humain.
À partir de 1917, au moins chez les futurs vainqueurs, l'espoir renaîtra dans l'espérance qu'un monde meilleur sortirait de la guerre. D'une façon ou d'une autre, les maçons du monde servirent leurs pays respectif comme si la franc-maçonnerie imposait des devoirs particuliers patriotiques aux « Enfants de la Veuve.
Première fois qu'un historien des idées et des mentalités fait de la francmaçonnerie un fait social et culturel global à analyser comme un autre phénomène par les méthodes croisées des sciences humaines.
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