Des idées de lecture pour ce début d'année !
La notion de « modernité » est associée à la condition autonome des individus dans les sociétés européennes, jusqu'à déterminer les réactions qu'elle suscite - la critique de la « modernité » par les « antimodernes » ou l'hypothèse de son dépassement par la « postmodernité ». Son histoire n'est pourtant que partiellement écrite, car ses théoriciens - Benjamin Constant est le plus connu à défaut d'être le premier - ont longtemps prétendu qu'elle n'en avait pas, que les sociétés européennes avaient toujours été et ne pouvaient être que « modernes ». Il y eut pourtant, en Europe, un moment ou une révolution « moderne », qui vit la notion se superposer pour mieux l'appréhender à l'état nouveau des institutions et des opinions. Il y eut donc une Europe « antemoderne », qui ne se pensait pas en ces termes, mais en termes politiques. Elle n'est devenue « moderne » que parce que la représentation politique de l'homme et de la société a été remise en cause entre 1750 et 1850. On voit en effet naître et s'imposer, durant ce siècle, les raisons parfaitement valables de cette mutation, qui donnent à la « modernité » son apparence intemporelle, avant que se fassent sentir les premiers effets d'une liberté insaisissable.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."