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Heureuses billebaudes

Couverture du livre « Heureuses billebaudes » de Pierre-Louis Duchartre aux éditions Montbel
  • Date de parution :
  • Editeur : Montbel
  • EAN : 9782356530868
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 208
  • Collection : (-)
  • Genre : Sports
  • Thème : Chasse / Pêche
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Le chasseur est un bon vivant. Il aime se moquer, sans méchanceté, de ses compagnons et parfois de lui-même. La bredouille, les chiens, les chutes, les tirs manqués sont des occasions inépuisables de bonnes histoires et d'anecdotes.

Pierre-Louis Duchartre (1894-1983), historien et conteur,... Voir plus

Le chasseur est un bon vivant. Il aime se moquer, sans méchanceté, de ses compagnons et parfois de lui-même. La bredouille, les chiens, les chutes, les tirs manqués sont des occasions inépuisables de bonnes histoires et d'anecdotes.

Pierre-Louis Duchartre (1894-1983), historien et conteur, fondateur du Musée de la chasse de Gien (Loiret), puise dans ses souvenirs pour en tirer quelques histoires cocasses, de sa jeunesse aux années 1970, soit pendant l'âge d'or de la chasse en France.

Cet texte était paru en 1983 sous le titre Chasses rieuses, sérieuses, curieuses, studieuses.

Faute de canards ou de bécassines, on se contente de judelles. Au moment des passages, on peut organiser des battues ou se poster, en plein jour, au milieu d'une épaisse touffe de roseaux. Une anachronique trompe de bicyclette constituée par une poire de caoutchouc et un petit cornet métallique - vous savez cela fait Pouett ! Pouett ! - constitue un appeau idéal pour attirer vers soi les judelles du voisinage. Vous ne me croyez pas ? J'étais un matin en Brière, installé comme je vous dis et nuançant mes Pouett ! Pouett ! avec un soin particulier ; trois cadavres de judelles flottaient alentour, quand je vis déboucher une plate, montée par Henri de Linarès, (le futur conservateur du Musée international de la chasse à Gien) le fusil en main. Un chasseur briéron l'avait poussé à la perche jusqu'à moi avec des précautions de Sioux. Eux aussi m'avaient pris pour une judelle ! Je me suis mis debout dans ma propre plate. Mais, lorsque mon visage éclairé d'un beau sourire apparut au-dessus des roseaux, c'est une bordée d'injures que je recueillis au lieu d'applaudissements pour mon rare talent d'imitateur... d'autant plus remarquable, à mon avis, que le dit Henri de Linarès, en fait de chasse au marais, connaît rudement bien la musique !

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