Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Avec son nouveau livre, Heure locale, Arnaud Claass complète une trilogie. Comme dans les deux précédents, Mémoire vive et Nuit optimale (plubliés chez Filigranes), images et textes de l'auteur entretiennent une relation à distance. Toutefois, ici la photographie et l'écriture se font face d'une manière plus tranchée.
Les images sont autant d'observations de faits et objets de la vie quotidienne, rendus doucement énigmatiques par la fixation du regard. Le texte oscille entre réminiscences, descriptions, réflexions générales et jeux de langage.
Les images sont accompagnées de textes écrits durant la même période, ainsi que dans ses livres récents mais sur un mode plus variable, comme si le retrait nocturne instaurait une distance favorable et amplifiait le registre de la langue.
Le photographe continue d'explorer la façon dont l'activité visuelle et l'écriture, par la vertu même de leur radicale étrangeté l'une à l'autre, s'éclairent mutuellement comme manière de penser.
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force