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Hervé Le Corre, mélancolie révolutionnaire

Couverture du livre « Hervé Le Corre, mélancolie révolutionnaire » de Yvan Robin aux éditions Playlist Society
Résumé:

En 2004, Hervé Le Corre marque l'Histoire du roman noir français avec la publication aux éditions Rivages/noir de son cinquième roman, L'Homme aux lèvres de saphir, lauréat du Grand Prix du roman noir français de Paris. La suite de son oeuvre se scinde entre polars contemporains et fresques... Voir plus

En 2004, Hervé Le Corre marque l'Histoire du roman noir français avec la publication aux éditions Rivages/noir de son cinquième roman, L'Homme aux lèvres de saphir, lauréat du Grand Prix du roman noir français de Paris. La suite de son oeuvre se scinde entre polars contemporains et fresques historiques. Dans Qui après nous vivrez (2024), il imagine la survie de quatre générations de personnages, dans un monde ravagé par les épidémies, les guerres et la précarité énergétique, conférant une nouvelle aura au roman post-apocalyptique à la française. Ses textes remontent à la source des violences humaines, qu'elles soient intrinsèques, consécutives aux inégalités sociales, ou purs réflexes face aux injustices. Son style, unique, mêle l'efficacité narrative des géants du polar américain au naturalisme des auteurs classiques.

Composé d'une introduction et d'un entretien, Hervé Le Corre, mélancolie révolutionnaire revient sur le parcours de cet auteur majeur, ses méthodes et ses intentions, son engagement en tant que citoyen, enseignant et romancier.

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Avis (2)

  • Je ne vais jamais en librairie assister à des rencontres avec des auteurs. D’abord parce qu’il y en a peu près de chez moi et puis que dirais-je à un auteur ou autrice que j’affectionne particulièrement ? « J’aime beaucoup ce que vous faites », « J’ai lu tous vos romans »? Il y a ceux qui...
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    Je ne vais jamais en librairie assister à des rencontres avec des auteurs. D’abord parce qu’il y en a peu près de chez moi et puis que dirais-je à un auteur ou autrice que j’affectionne particulièrement ? « J’aime beaucoup ce que vous faites », « J’ai lu tous vos romans »? Il y a ceux qui savent poser la bonne question, savent disséquer une oeuvre. Moi j’en suis incapable. Ça ne m’empêche pas pour autant de vouloir en savoir plus sur le travail d’écriture, sur la personne qui écrit.

    Les bonnes questions, c’est exactement ce que l’on trouve dans cet entretien d’Yvan Robin avec Le Corre. Pour les fans de l’auteur, tout est passé au crible. Après une courte bio, l’échange entre les deux hommes (qui semble un peu crispé au début) éclaire le travail, les inspirations, l’engagement de l’auteur. De ses débuts dans les méandres de l’édition à l’auteur reconnu d’aujourd’hui, Le Corre répond sincèrement et de plus en plus longuement.

    J’ai pris grand plaisir à découvrir des anecdotes sur chaque livre, j’ai souvent sourit quand il cite des auteurs que j’affectionne également et j’en ai noté un paquet.
    Mais ce que j’ai préféré, c’est quand les questions l’amènent à ne plus être écrivain mais simple citoyen avec ses colères, ses doutes.

    C’est passionnant, ça se lit d’une traite et j’aime encore plus Le Corre après avoir lu ce petit bouquin. Je vais tranquillement découvrir les quelques titres qui me restent à lire et attendre impatiemment le prochain dont il dit deux mots (à prendre au sens littéral) à la fin.

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  • J'avais lu récemment un ouvrage de portrait et d'entretien d'auteur : Philippe Djian, l'incendiaire de Nicolas Bérard et avait apprécié lire l'entretien et les questionnements que les deux hommes ont abordé et bien sûr, cela m'avait incité à (re)lire les textes de Philippe Djian.
    C'est le même...
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    J'avais lu récemment un ouvrage de portrait et d'entretien d'auteur : Philippe Djian, l'incendiaire de Nicolas Bérard et avait apprécié lire l'entretien et les questionnements que les deux hommes ont abordé et bien sûr, cela m'avait incité à (re)lire les textes de Philippe Djian.
    C'est le même cas avec ce texte qui est la rencontre entre deux écrivains, Hervé Le Corre et Yvan Robin.
    Pour Philippe Djian, le sous titre était l'incendiaire, pour Hervé Le Corre, c'est une mélancolie révolutionnaire. Et ce titre correspond très bien à l'univers, aux textes de cet auteur de livres noirs.
    Une présentation de l'auteur et de ses différents romans, puis un entretien, où l'on découvre la vie, les lectures, les références, les influences, les engagements. Mais aussi la manière de travailler, son rapport au monde de l'édition, à la critique littéraire, aux lecteurs. Un entretien avec des questions pertinentes, des questions qui surprennent l'auteur, des passes d'arme entre gens bien élevés, mais aucune langue de bois. Et j'ai apprécié les colères, les doutes, les piques d'Hervé Le Corre.
    Un auteur dont j'affectionne les textes et cet entretien m'incite de (re)lire ses textes.
    Je vais continuer mes lectures de ses entretiens et vais découvrir celui sur "Doa, rétablir le chaos" de Elise Lépine, dans cette même maison d'édition et ceux consacré au cinéma.

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