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Henri Gaudin est l'un des plus grands architectes français. Grand prix d'architecture en 1989 (distinction qu'il refuse), médaille d'or de l'Académie d'architecture en 1994, il reçoit l'équerre d'argent une première fois en 1986 pour l'ensemble de logements sociaux d'évry-Courcouronnes, puis une seconde fois six ans plus tard pour le stade Charléty. Il est encore l'auteur du grand théâtre de Lorient ou de la Cité de la musique et de la danse de Strasbourg, et a dirigé la rénovation du musée Guimet, à Paris. Il a passé le relai à son fils au terme de ce chantier, fin 2009. Sa retraite, Gaudin l'a pour l'heure consacrée à interroger quarante-cinq années de pratique, à sonder le processus de la création et à réagir, non plus de manière immédiate, instinctive, mais « théorique », au modèle de ville qu'on nous promet pour demain. Architecte autoproclamé du lien, il se porte ainsi au chevet de ce que le geste méprise, de ce qu'aucun architecte ne peut signer de sa main : le vide, ce rien qui, traité avec tact, fait de la ville un espace ouvert à tous et non un enfer carcéral.
Que l'on ne se méprenne pas, ce livre n'est pas un testament. C'est un mode d'emploi. Et pour soutenir sa portée pratique et faciliter le partage d'une pensée, il rassemble, dans cet ouvrage, plans, peintures, dessins, croquis de voyages et photographies par centaines.
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