80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Quelques mois avant les élections municipales de juin 1995, qui devaient entraîner la chute de Jean Royer après trente-six ans de règne sans partage, une série de crimes sème la panique parmi les élus de la majorité royeriste. De décembre 1994 à avril 1995, quatre conseillers municipaux sont assassinés. L'un d'un coup de poignard dans le dos sur le pont de fil ; le deuxième d'un empoisonnement au cyanure à l'Hôtel de Ville lors de la cérémonie des voeux ; le troisième boulevard Béranger, en pleine nuit, d'un égorgement à l'aide d'un fil à couper le beurre, à l'issue du célèbre conseil municipal où la rupture entre Jean Royer et Michel Trochu fut consommée ; le quatrième enfin, dans son lit, dans la maison de repos de Bois-Gibert, d'un coup de baïonnette. Deux conseillers, Benoît Roy et Jean-Paul Labbé, échappent par miracle à des attentats. Malgré les puissants moyens mis en oeuvre par la police, qui suit toutes les pistes possibles, le serial killer ne sera jamais démasqué. On ne connaîtra son nom que fort longtemps après, lorsqu'il confessera es crimes peu avant sa mort.
Sur un fond d'évènements véridiques, où les «clés» et les personnages impayables fourmillent, Claude Croubois, avec son humour décapant et son inventivité langagière habituels, nous brosse un tableau désopilant et criant de vérité des milieux qu'il connait de l'intérieur : ceux de la politique, de l'université, des hôpitaux.Voila un nouveau livre que l'on ne peut lire que d'une seule traite, en se tenant les côtes, pour éviter de mourir de rire.
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