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Hans urs von balthasar - communio n 2/2005

Couverture du livre « Hans urs von balthasar - communio n 2/2005 » de Boulnois/Lustiger aux éditions Communio
  • Date de parution :
  • Editeur : Communio
  • EAN : 9782915111064
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : Religion
  • Thème : Religion
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Éditorial : Communio : Un hommage créatif L'unité de l'oeuvre Olivier Boulnois: Balthasar, une figure et une oeuvre Une présentation de la biographie et de l'oeuvre du cardinal von Balthasar Jean-Marie Lustiger : L'impact de l'oeuvre de Balthasar dans l'Église contemporaine L'oeuvre de... Voir plus

Éditorial : Communio : Un hommage créatif L'unité de l'oeuvre Olivier Boulnois: Balthasar, une figure et une oeuvre Une présentation de la biographie et de l'oeuvre du cardinal von Balthasar Jean-Marie Lustiger : L'impact de l'oeuvre de Balthasar dans l'Église contemporaine L'oeuvre de Balthasar est une reprise de fond de toute la situation spirituelle, intellectuelle, théologique et de la vie de l'Église, « enlisée » dans les sables du monde moderne. Balthasar a rouvert les sources de la tradition chrétienne dans un acte de foi, qui est en même temps un acte de vérité, pour réassumer la totalité de la culture. Peter Henrici : La « Trilogie » de Hans Urs von Balthasar : une théologie de la culture européenne La présentation de la «Trilogie » batlhasarienne permet de découvrir le sens d'une entreprise hors norme qui met en oeuvre la relation fondamentale entre théologie et culture. Confrontation risquée qui n'échappe au drame qu'en se référant à la Révélation de l'amour d'un Dieu qui agit dans l'histoire : tel est l'enjeu de la théologie esthétique qui ouvre au dialogue intratrinitaire et trouve son accomplissement dans la Dramatique divine. Philosophie Olivier Boulnois : Le nom et l'image de Dieu Balthasar insiste sur la transcendance d'un Dieu au-delà de la négation même. Il montre que toute nomination de Dieu vient du Christ, la Parole éternelle du Père. Avec son « esthétique théologique », Balthasar expose comment Dieu se révèle à travers des figures, la première étant celle du Christ, image du Père. Le même statut incombe alors à l'image et à la parole : renvoyer à ce qui les dépasse. Vincent Carraud : La Gloire et la Croix et l'histoire de la métaphysique Si l'oeuvre balthasarienne est commandée par un souci de conciliation et d'intégration, c'est aussi une oeuvre tranchante, spécialement dans son dédain théologique de la métaphysique, rigoureusement entendue comme science de l'étant en tant qu'étant. Lorsqu'il s'agit de réintroduire le rayonnement de la gloire divine, Balthasar procède de manière abrupte quand il prend position sur la question des transcendantaux, et tout particulièrement celle du beau. Jean-Louis Chrétien : La beauté comme inchoation de la gloire L'inchoation (du latin chrétien inchoatio), sert à nommer un commencement nouveau dans le temps, qui ne finira pas avec le temps, le « déjà là et pas encore » vécu dans la vie de la grâce, qui inaugure la vie éternelle. En faisant du beau un transcendantal, Balthasar voit dans la beauté une « inchoation de la gloire », une promesse déjà tenue tout en demeurant promesse, un appel de l'infini au coeur du fini. Jean-Luc Marion : Le « phénomène du Christ » selon Hans Urs von Balthasar Balthasar refuse de penser Dieu comme un objet parmi d'autres, soumis à des approches extérieures, à nos interprétations humaines et scientifiques. En se révélant lui-même comme contenu, il nous donne le moyen de l'interpréter, la forme de la révélation. Dieu propose donc à notre expérience finie un moyen de s'ouvrir sur ce qui la dépasse. Théologie Xavier Tilliette : Le samedi-saint spéculatif et la descente aux enfers Hegel mettait au centre de sa philosophie le « vendredi-saint spéculatif » : il interprétait philosophiquement le vendredi-saint comme le sacrifice par Dieu de sa divinité (sécularisation). Balthasar, au contraire, insiste sur le silence de Dieu le samedi-saint : l'absence de Dieu, l'invisibilité du Père, font partie du drame de la rencontre entre Dieu et l'homme. La dimension finie de l'existence humaine, la souffrance et la mort ont été éprouvées par le Christ et sont entrées en Dieu. Nous pouvons alors espérer que cette absence soit transmuée dans la gloire de la Résurrection. Michel Corbin: De la prière comme lieu de la théologie La pensée de Balthasar éclaire celle de saint Anselme. Elle conduit à reconnaître Dieu comme « tel qu'on n'en peut rien penser de plus grand », ce qui signifie l'abandon d'une ontologie philosophique préalable à la réflexion théologique. Mais alors que c'est la transcendance débordante de Dieu qui nous donne de le penser, la « reconnaissance de l'existence de Dieu » s'insère dans la prière : nous demandons à Dieu de nous aider à connaître ce qui surpasse toute connaissance. Georges Chantraine : Surnaturel chez Henri de Lubac et Hans Urs von Baltasar L'oeuvre de Balthasar ne peut se comprendre que dans la fidélité à la réflexion du Père de Lubac. En critiquant et en renouant avec les Pères de l'Eglise, et notamment avec Augustin, mais aussi en discutant avec l'humanisme athée, Lubac et Balthasar insistent sur l'idée que le désir de Dieu anime naturellement tout l'homme, et qu'en même temps, seule la libre générosité divine peut venir le combler. Hans Urs von Balthasar : Prière pour Communio

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