Françoise Cointot est psychiatre, un état qui lui fera sans doute placer en second plan l'exotisme de ce roman qui n'aura d'autre objet que de servir de vitrine à cette intrigue.
Florian est un exilé de l'amour. Sa bouée de secours est la musique. Il en a fait son métier.
Blanche quant à elle, est artiste peintre. Solitaire et mélancolique, elle est en recherche d'un amour qui comblerait la quête de son double. Entre ces deux rescapés se tissera à Hanoï l'ébauche d'une rencontre.
Plus tard à Paris, après un cheminement intime propre à chacun, l'un dans son rapport à la musique, l'autre dans celui qu'elle entretient avec la peinture, un éclairage nouveau animera leurs retrouvailles. Les fondements de l'inspiration dans le rapport à son double intérieur émergeront alors à la conscience de Blanche.
Hanoï Aria est une sorte de voyage initiatique, un mécanisme subtil voulu par l'auteur, qui lui permet de mettre en lumière l'écart entre le transport amoureux et le chemin personnel intérieur nécessaire à la voie créatrice.
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