Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Publication consacrée à une série réalisée durant les années formatrices de l'artiste libanais. Entre 2004 et 2008, Nadim Asfar photographie les passants anonymes depuis le balcon de son studio à Beyrouth. Sans qu'on ne perçoive leur visage, dans la lumière crue de la ville, ces figures projettent leur ombre et se dirigent vers des destinations inconnues, leurs histoires annoncées mais jamais racontées. Avec un texte d'Asfar et un poème de Roberto Juarroz.
Habiter le jour est une série de photographies prises au cours de plusieurs années depuis le studio de l'artiste donnant sur un carrefour au coeur d'un quartier dynamique de Beyrouth. Produit lors d'une période formative de la carrière de l'artiste, ce projet restitue les marques méticuleuses, presque compulsives d'une activité photographique à laquelle ses jours étaient consacrés. En cadrant et fixant les croisements d'anonymes passants, il enregistre un espace fait de textures, de lignes et de corps dans la ville de Beyrouth.
Corps et véhicules se dirigent vers des destinations inconnues et des récits imprévus. Sans visages, ces figures marchent et projettent leurs ombres et sont figées à mi-mouvement, simultanément anonymes et objet d'une intime observation. En une référence à Following Piece (1960) de Vito Acconci - un projet photographique et cartographique suivant les voyages de passants non-identifiés à New York - Habiter le jour mobilise le regard observateur plutôt que la mobilité, esquissant les personnages ambulants et les véhicules pour composer ce qu'Acconci appelle un « plan » : un exercice réglé par lequel l'artiste s'abandonne aux restrictions de son plan et aux contraintes de ses personnages. Ainsi, Habiter le jour évoque aussi le négatif de ce qu'il dépeint, c'est-à-dire un observateur ou un participant invisible volontairement confiné, immobile, trouvant le repos dans une activité répétitive. Sa relation à l'espace de la maison qu'on ne voit jamais est marquée par un attachement qui contraste avec la transcription fugitive des sujets représentés dans ces images.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !