"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est le contenu des oeuvres de Grosz qui est déterminant: l'artiste y fustige les travers des conditions sociales et politiques, les convoquant littéralement devant le public. Pour Grosz, la peinture sert d'instrument politique: «J'ai dessiné et peint à partir d'un sentiment de contradiction et j'ai essayé à travers mon travail de convaincre le monde qu'il était laid, malade et faux.» Les tableaux de Grosz fonctionnent comme des collages: l'espace pictural est fragmenté et prend ainsi un aspect futuriste. D'innombrables lignes traversent les tableaux; les divers plans visuels entrent en collision.
Fasciné par la métropole, Grosz dépeint la folle vie dissolue menée dans les bars et les boîtes de nuit de la République de Weimar des années 1920. Il concentre son attention sur le côté louche de l'existence et peuple ses toiles de caricatures et de silhouettes déformées. Grosz n'a jamais permis aux humains d'émerger comme individus sur ses toiles mais a toujours représenté des types, représentant des classes sociales. Les Nazis ont catalogué son oeuvre comme «dégénérée». Suite à la publication de ses «illustrations pornographiques» assez naïves, Grosz a également fait l'objet de vives critiques.
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