"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
N parfaite résonance avec les blessures ouvertes par la guerre, les créations de Grosz moquent, en les caricaturant, le bourgeois et le militaire. Elles incarnent les figures de la prostituée et du mendiant. Mais les désarrois de Grosz sont certainement inhérents à sa complexion. A l'appui de sa correspondance inédite à ce jour en langue française, Catherine Wermester analyse le parcours et l'oeuvre de l'artiste de ses débuts à l'époque de la Première Guerre mondiale, jusqu'à son exil américain.
Son essai confronte le travail de Grosz exclusivement aux commentaires de ses contemporains (Bertolt Brecht, Carl Einstein, Günther Anders). Il insiste sur les aspects, a priori inattendus, de la réception de son oeuvre : les malentendus politiques et esthétiques qu'elle suscita. Grosz était-il antisémite ou «gauchiste» ? Finit-il par rechercher l'art pour l'art aux dépens de tout engagement politique ?
Catherine Wermester dégage toute la violence qui habitait Grosz, et qui ressort de ses dessins, tableaux et affiches. Elle montre à la fois les limites et les conséquences de l'engagement de l'artiste.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !