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A PARTIR DE LA FIN DU 18EME SIECLE, la démocratisation et la spécialisation croissante des musées ont signé la fin des cabinets de curiosité. Conjointement au développement des institutions muséales, les sciences naturelles puis les sciences sociales se sont disciplinarisées et professionnalisées.
L'influence des premières sur les secondes est bien connue : le modèle naturaliste fournit en effet plusieurs paradigmes ou notions (collecte, inventaire, typologie, nomenclature) aux chercheurs en sciences sociales. L'existence de collections mixtes, regroupant à la fois des objets de la nature et des artefacts, a moins retenu l'attention.
Ce dossier propose donc d'interroger les pratiques de collecte, de collection et de mise en exposition à la rencontre entre le domaine des sciences naturelles et celui des sciences sociales (archéologie, ethnologie, histoire, histoire de l'art).
En focalisant sur les espaces de connexion entre collections naturalistes et collections ethnographiques, archéologiques ou artistiques, il s'agit de décrire les brouillages ontologiques, les emprunts méthodologiques et les conséquences épistémologiques de ces collectes et collections mixtes. Poser la question des pratiques plutôt que celle des modèles permet d'analyser les affinités ou les interférences à l'oeuvre sur le terrain des collectes, dans le fonctionnement des musées et dans l'intimité des collections privées. Ce dossier propose une perspective interdisciplinaire sur les collectes et collections mixtes, en privilégiant les approches historiques et anthropologiques.
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