80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Je ne suis pas député par profession, je le suis par devoir.
Par devoir couvre la période 1889/1902. Gerville-Réache débute son troisième mandat en 1889, il n'a que trente-cinq ans, c'est un homme jeune, en pleine force de l'âge et déjà un parlementaire averti. Sa jeunesse ouvre des horizons à ses ambitions. Il est pragmatique, radical ; c'est un homme de progrès.
Au-delà des conflits d'intérêt, des groupes de pression, Gaston Gerville-Réache réunit autour de lui les Progressistes, ces députés qui dénoncent le jeu des chaises musicales pour les portefeuilles ministériels. Après l'assassinat du président Carnot en 1894, en citant Émile de Girardin, il constate avec ses amis l'incapacité des gouvernements successifs à gérer le pays : « L'anarchie n'est dans la rue que lorsqu'elle est au pouvoir. » Cent ans avant la ruine de l'expérience communiste dans les pays de l'Est, il dénonce déjà dans son programme électoral de 1893, la révolution sociale et son cortège de collectivisme qu'il qualifie de doctrines fausses et dangereuses. Il la combat « parce qu'elle fait appel à la violence et à la force ». Il avait vu juste. Gerville-Réache ne peut concevoir, dit-il, ni la suppression du capital, ni la confiscation de la propriété individuelle, ni la distribution des richesses sociales. Son argumentation s'attache à démontrer qu'aucune de ces théories ne comporte un idéal de justice en harmonie avec le droit, la raison, le bon sens de la civilisation moderne.
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