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Élève de l'École des arts appliqués de Paris ou il étudie l'orfèvrerie, Gérard Schlosser fait un court passage à L'École des Beaux Arts puis décide de se consacrer à la peinture.
Il vit et travaille à Paris et dans la Drôme.
Dès ses premières toiles Gérard Schlosser fait le choix de la figuration : fragments de corps peints en aplats cernés de noir.
Ces travaux ne sont pas sans rappeler les recherches des artistes du Pop Art.
C'est en 1970 qu'il a recours à la photographie. Il systématise par la suite le procédé comme d'autres artistes français associés à la Figuration narrative; Monory, Rancillac, Aillaud, Fromanger. L'usage de l'épiscope qui permet de projeter une image sur la surface de la toile se généralise.
Gérald Gassiot-Talabot, critique d'art et concepteur de la Figuration narrative le présente ainsi: «Gérard Schlosser a focalisé sur l'intimisme des gestes quotidiens, de la promiscuité des corps, de la banalité des situations que ponctuent de petites phrases d'évidence, les lieux communs du temps qui passe, des amours un peu languissants, de l'interférence dans la vie que l'on finit par apprivoiser..."Il est le peintre du choix parcellaire. Pour réaliser ses tableaux, il utilise la technique du photomontage, associant par le découpage deux ou trois éléments issus de documents différents. Dès 1967, il encolle systématiquement ses toiles de sable et, ien que travaillant en intérieur, il «repense en les actualisant les thèmes de la peinture impressionniste», comme a pu le noter Jean Clair.
Ses toiles s'articulent souvent en séries: corps allongés, paysages, vues nocturnes...
Pour Gérard Schlosser "montrer va devenir cacher". Par le découpage plus que le cadrage, par le biais du titre fait de petites phrases banales qui renvoient à un ailleurs supposé mais non représenté, il accentue l'écart entre le visible et le sens. Ce que je vois n'est pas ce que je dis.
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