80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Chacun des portraits photographiés par Ahmet Sel égrène la face cachée de Moscou, la vie intérieure de ses intérieurs.
L'envers de la vitrine moscovite. Autant de " chez nous ". Un nid d'informations sensibles et cependant sans indiscrétion, des photos lentes où l'oeil vagabonde longtemps, se raconte des histoire, plaisir rare que nous procure les tableaux de maître. Enfin, tous ces portraits réunis en forment un dernier : un autoportrait bien sûr, non du photographe lui-même, mais de son reflet. Ce que sa vie à Moscou, au fil des années, a déposé en lui, comme ces vieux vins qui, en mûrissant, laissent derrière eux un dépôt.
C'est aussi cela, cet album. Le lent panorama d'un dernier regard ému et déterminé, celui que l'on porte une ultime fois, avant de refermer la porte à jamais, sur une chambre aimée.
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