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Né en 1890 à Siegen, aîné d'une fratrie de musiciens et classé par les spécialistes au nombre des plus grands chefs d'orchestre allemands du XXe siècle, Fritz Busch mena jusqu'en 1933 une brillante carrière ponctuée de créations mondiales (Intermezzo ou encore Hélène d'Égypte de Richard Strauss) à Dresde. Tournant le dos à l'Allemagne nazie, Busch entamera alors une deuxième vie. Cofondateur en 1934 du Festival de Glyndebourne, où il fait renaître le goût pour les opéras de Mozart, il dirigera aussi bien au Teatro Colón de Buenos Aires qu'au Festival de Lucerne, à Vienne, en Scandinavie ou au Metropolitan Opera de New York.
Ayant choisi de clore ses Mémoires, Une vie de musicien (Notes de Nuit, 2017), sur l'année de son départ d'Allemagne, Fritz Busch n'eut pas le temps d'écrire la suite. C'est ce parcours d'exil que ce livre s'est donné pour but de retracer dans ses moindres détails, grâce aux archives conservées à Karlsruhe, Vienne, Buenos Aires : agendas, carnets, correspondance, articles de presse. Nous le suivrons ainsi dans sa perpétuelle et impossible quête d'une « seconde patrie » en compagnie de jeunes orchestres ou de formations réputées.
Poursuivant sans relâche l'idéal wagnérien d'oeuvre d'art totale sur les scènes lyriques du monde entier, Fritz Busch, homme complexe et attachant, tout entier dévoué à la musique, mourra prématurément à Londres en 1951, laissant derrière lui une riche discographie, mais aussi le parfum d'une carrière inachevée.
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