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Franziska Linkerhand

Couverture du livre « Franziska Linkerhand » de Brigitte Reimann aux éditions De L'incidence
Résumé:

Bien qu'elle soit demeurée quasiment inconnue en dehors de la RDA puis de l'Allemagne réunifiée, "Franziska Linkerhand", l'oeuvre majeure de Brigitte Reimann, témoigne, au même titre que les écrits de Christa Wolf, de l'effervescence créatrice de la littérature d'après-guerre, une littérature à... Voir plus

Bien qu'elle soit demeurée quasiment inconnue en dehors de la RDA puis de l'Allemagne réunifiée, "Franziska Linkerhand", l'oeuvre majeure de Brigitte Reimann, témoigne, au même titre que les écrits de Christa Wolf, de l'effervescence créatrice de la littérature d'après-guerre, une littérature à la recherche de l'organisation moderne du récit.
Proposer un résumé de ce roman, c'est se risquer à trahir la complexité des strates temporelles qui le constituent, à trahir le nombre et la richesse des personnages qui s'y croisent et surtout la complexité de l'héroïne éponyme : Franziska Linkerhand, à la fois narratrice et personnage, et figure autobiographique de l'auteur.
"Franziska Linkerhand" est le récit de la vie d'une femme. Une enfance qui finit avec la défaite de l'Allemagne nazie. Des études d'architecture qui coïncident avec les premières années de la RDA. Un mariage raté avec un ouvrier. La dislocation progressive de la famille bourgeoise et cultivée dont elle est issue. Franziska part. Elle choisit de participer à l'édification du socialisme en mettant son talent au service de la construction d'une ville nouvelle au milieu de nulle part : Neustadt. Une tâche dont la difficulté est révélée sans fard : inadéquation entre les idéaux et les moyens, règne sans partage de la rationalité industrielle et de la rentabilité, persistance des rapports de classe, résistances à l'émancipation réelle des femmes. Frankiska lutte contre et au côté de son chef Schafheutlin qui, de prime abord, paraît borné et soupçonneux. Franziska se heurte aussi à un autre homme, un mystérieux T. qu'elle a entrevu un soir. Il l'attire, elle le cherche, le trouve, il se dérobe à elle. Toute l'histoire, son histoire, Franziska l'adresse à T., si bien que le roman entier peut être lu comme une longue lettre à Ben, Benjamin Trojanowicz, (.).

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