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Lorsqu'en 1805, à dix-huit ans, François Guizot entre dans le monde, il se fait aussitôt remarquer pour le feu de son regard, le timbre de sa voix et la vigueur de son esprit. Quand il le quitte en 1874, il est le même, sauf les années. Entre-temps, il a tenu sans désemparer le devant de la scène nationale et européenne, occupant divers emplois mais ne jouant jamais qu'un seul rôle, celui de M. Guizot. A la Sorbonne, à la Chambre des députés, dans les ministères, les salons, les ambassades et les académies, les spectateurs furent nombreux et souvent enthousiastes, surtout les spectatrices. A l'histoire, celle de la civilisation, à la politique, conservatrice, à la religion, protestante, il donna un lustre et des accents éclatants. Ses livres se comptent par dizaines, ses lecteurs par centaines de milliers. Il réserva son coeur à la famille, à l'amour et à l'amitié. Sa correspondance, immense, est un enchantement.
Attaché à la liberté et à la paix, il gouverna la France et les Parisiens, en 1848, le chassèrent. Mais sa prodigieuse vitalité le releva de tout. Méridional acclimaté Normand, il aimait les sucreries, les fleurs et les romans anglais. Admiré, haï, déchu, ressuscité, François Guizot ne mérite pas d'être oublié, tant l'indifférence lui fut inconnue.
Auteur de plusieurs livres dont certains furent remarqués, Laurent Theis exerce des activités d'historien, d'éditeur et de critique. Il est président honoraire de la Société de l'histoire du protestantisme français.
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