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Florence en v.o.

Couverture du livre « Florence en v.o. » de Annick Farina aux éditions Atlande Editions
Résumé:

Stendhal a su exprimer ce que nombre de voyageurs ressentent en entrant dans Florence, tombant amoureux comme lui d'une beauté singulière, qui tient à la nature dans laquelle elle plonge - un ciel d'un bleu intense, des collines qui délimitent l'horizon de tous côtés, où se mélangent le vert... Voir plus

Stendhal a su exprimer ce que nombre de voyageurs ressentent en entrant dans Florence, tombant amoureux comme lui d'une beauté singulière, qui tient à la nature dans laquelle elle plonge - un ciel d'un bleu intense, des collines qui délimitent l'horizon de tous côtés, où se mélangent le vert sombre des cyprès et le vert argenté des oliviers - qui tient à la magnificence des édifices, aux pierres robustes de ces maisons-tours médiévales, pointant ici et là au-dessus des toits, aux rondeurs des multiples dômes, à la douceur des marbres des façades. "J'étais déjà dans une sorte d'extase, par l'idée d'être à Florence, et le voisinnage des grands hommes dont je venais de voir les tombeaux. Absorbé dans la contemplation de la beauté sublime, je la voyais de près, je la touchais pour ainsi dire. J'étais arrivé à ce point d'émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les beaux-arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j'avais un battement de coeur, ce qu'on appelle des nerfs, à Berlin; la vie était épuisée chez moi ;je marchais avec la crainte de tomber. Je me suis assis sur l'un des bancs de la place de Santa Croce ; j'ai relu avec délices ces vers de Foscolo, que j'avais dans mon portefeuille ; je n'en voyais point les défauts : j'avais besoin de la voix d'un ami partageant mon émotion : [...] Io quando il monumento Vidi [...]"

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