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Inventeur d'un genre littéraire, le gonzo, Hunter S. Thompson était le wild man de la presse américaine. Il se mettait en scène comme élément principal de ses reportages et écrivait sur les gangs de motards et la contreculture des années 1960, sur les élections présidentielles et les drogues psychédéliques, et vivait une vie sulfureuse animée par un cocktail d'alcool et de cocaïne jusqu'à son suicide en 2005. Dans Fils de gonzo, Juan F. Thompson raconte l'histoire de ce père pas comme les autres et se confie sur son enfance, forcément compliquée quand on est élevé par l'auteur génial mais fou de Las Vegas parano...Public : Adulte
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" Le terme gonzo a fini par qualifier à la fois l'écriture de Hunter et son mode de vie."
Une écriture unique, forte, puissante, subjective, engagée.
Un mode de vie scandaleux, enragé, avec une dépendance à l’alcool et aux drogues.
Talent et frasques.
Je savais juste que Hunter Stockton Thompson (HST) était un journaliste et écrivain américain, les éléments biographiques du début du livre et le livre en entier sont forcément intéressants.
Mais ce n'est pas une biographie, c'est un mémoire intime et subjectif.
Un mémoire émouvant, un vrai méli-mélo d'émotions, de sentiments, de tranches de vie, qui apporte un éclairage particulier sur la relation particulière entre un père et un fils.
Juan Thompson écrit sur ses premiers souvenirs et jusqu'aux obsèques de son père. Il écrit 9 ans après le suicide de son père.
J'aime beaucoup la dédicace… « ..le langage caché de l'amour de mon père ».
C'est exactement cela.
Parfois, il faut savoir « décoder » un langage inconnu pour comprendre notre père qu'il soit connu ou pas d'ailleurs.
Un fils. Un père. Une relation complexe.
Qui plus est quand le père est vraiment célèbre.
Qui plus est quand le père est vraiment complexe.
Un père pas comme les autres. Donc, un fils aussi pas comme les autres.
Même si la relation était ce qu’elle était…il y en avait une.
Exister malgré tout. Avoir sa propre personnalité. Avoir sa place. Sa propre place. Aller de l'avant. Se construire. Se reconstruire. Se trouver. Se retrouver. Avec et sans le père. Partager ce que l’on a vécu à travers le prisme du regard et des souvenirs d’un enfant, d’un adolescent, d’un adulte…
Hunter, Une vocation celle d'écrire.
Hunter, un mythe.
Derrière le mythe, un père.
Et un fils.
Sobriété et tendresse pour ce livre surprise de lecteurs.com que je remercie.
Fils de Gonzo c'est l'histoire de Juan S. Thompson, fils de Hunter F. Thompson. Son nom vous dit forcément quelque chose surtout si je vous dit Las Vegas Parano ou Rhum Express, deux de ses livres qui ont été adaptés en film avec pour rôle principal Johnny Depp !
Dans ce livre, le fils raconte l'histoire d'amour, de haine, de réconciliation qui le lie à son père, ce brillant journaliste, alcoolique et toxicomane. Au fil des pages on se rend compte que les rapports difficiles qu'entretiennent ces deux hommes très différents laissent aussi place à la tendresse. Après avoir passé une bonne partie de sa vie dans l'ombre de son père, Juan rend un très belle hommage à son père avec des souvenirs extraordinaires tout en essayant d'en faire le portrait le plus juste. Avec ses forces et ses faiblesses: Hunter était complexe, dépendant, absent mais c'était aussi un homme engagé qui a dénoncé la corruption politique et critiqué les travers de la société américaine.
Pour nous aider dans la lecture, en chaque début de chapitre il y a des repères biographiques ce qui nous permet de nous repérer à la fois dans la vie "privée" du journaliste mais aussi dans sa carrière. Ce livre débute avec la vie de Hunter avant la naissance de Juan et s'achève en 2005, l'année où il s'est suicidé. Et entre temps on assiste à une vie dans la campagne mais entouré de plein de gens, à des séances de nettoyage d'armes à feu, à des vieux films vu à maintes reprises...
Dans ce livre, Juan ne cherche pas à se venger de son père en donnant une image peu flatteuse par moment. Il raconte simplement ses souvenirs aux côtés d'un père hors du commun.
J'ai également reçu ce livre grace à lecteurs.com et j'ai été très (agréablement) surprise!
N'ayant lu aucun avis ni résumé de ce livre et ne connaissant pas l'auteur ni l'histoire de son père, je ne m'attendais pas à ce type de récit.
Pourtant, pourtant j'ai plongé toute entière dans cette histoire dont la narration est agréable et facile. J'ai découvert avec un grand intérêt l'histoire de cette vie et ai apprécié la présence de photos de famille permettant de s'immerger un peu plus dans ce récit et cette époque.
Pour conclure ça a été une lecture surprenante (m'attendant à un polar), qui change de mes genres de prédilection et qui a été très instructive.
Merci.
J'ai reçu ce livre dans le cadre des Explorateurs du polar, un peu déconcertée au départ par ce polar qui n'en est pas un, par le mode de présentation du livre incluant de nombreuses photos de famille, et par le fait que je ne connaissais absolument pas ce père, auteur américain dont il était question.
Je suis rentrée peu à peu dans cette histoire de fils qui retrace l'évolution de sa relation avec un père écrivain, excentrique, drogué alcoolique et violent et finalement assez misérable, au travers de sa vie, de petit garçon à adulte. Cette histoire écrite de manière très simple, naturelle, avec beaucoup de détails sur la vie quotidienne, sur des petites anecdotes de rien du tout, est au final très attachante, très émouvante.
Cela donne à réfléchir sur les relations familiales, et l'amour 'naturel' qu'il existe entre les parents et les enfants. A la lecture de cette histoire, le respect et l'amour du fils pour le père, l'acceptation de la personne avec ses qualités et ses défauts, vient avec la maturité de l'âge adulte, et c'est un cheminement qui se fait doucement, au fil des chapitres, et qui est très beau.
« Fils de Gonzo » raconte l’hommage d’un fils à son père. Juan est le fils du célèbre Hunter S. Thompson, figure de la contre-culture américaine des années 60, journaliste et auteur des livres « Las Vegas parano » « Rhum Express » ou encore « Hell’s Angels. »
Il a révolutionné l’écriture et fut celui qui a popularisé le journalisme gonzo dont le principe est l’immersion, l’écriture à la première personne et un récit qui se situe entre la fiction et la réalité. Plusieurs de ses livres ont été adaptés au cinéma notamment « Rhum express » avec Johnny Depp dans le rôle de l’écrivain.
Si Hunter était un grand écrivain, il fut aussi un grand consommateur de drogues et d’alcool, et aussi un amateur d’armes à feu, passion qu’il a transmise à son fils. L’enfance de Juan n’a pas été toujours facile car son père pouvait facilement se montrer colérique et violent. De plus, il ne montrait pas facilement son amour pour les siens. Juan a tout d’abord détesté et haï son père. Puis, en vieillissant et en prenant du recul notamment grâce à des échanges avec les gens qui entouraient Hunter, il a pu commencer à se réconcilier avec son père et rattraper le temps avec ce dernier avant qu’il ne se suicide d’une balle dans la tête le 20 février 2005.
Juan S. Thompson dresse le portrait de son père et évoque la relation et les rapports complexes qu’il entretient avec celui-ci. J’ai apprécié les photos familiales qui viennent illustrer régulièrement les pages.
« Fils de Gonzo » m’a fait penser au livre d’Alysia Abbott « Fairyland » édité chez le même éditeur, que j’avais trouvé magnifique mais je n’ai malheureusement pas retrouvé la même émotion dans l’écrit de Juan Thompson. Cependant, j’ai beaucoup aimé découvrir cet auteur grâce à l’écrit de son fils car je ne le connaissais pas et cela me donne envie de lire « Las Vegas parano ». J’ai trouvé qu’il pouvait y avoir quelques répétitions. L’ouvrage est accessible pour des personnes qui ne connaitraient pas Hunter Thompson. Il faut cependant préciser qu’il traite essentiellement de la relation père-fils et non du travail de Hunter.
J’ai beaucoup apprécié cet ouvrage qui est un très bel hommage à Hunter et qui m’a donné envie de partir à la découverte de ce dernier.
Merci aux Lecteurs.Com et aux éditions Globe pour m’avoir permis de découvrir ce livre dans le cadre des Explorateurs du polar.
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