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L'on découvre ou redécouvre parfois dans l'histoire contemporaine des personnages, qui malgré les préjugés de l'époque où ils tracent leurs sillons, ressortent comme des symboles sur la route de l'aventure humaine. Félix Éboué (1884-1944) est de ceux-là. Natif d'une colonie connue pour son passé esclavagiste et son bagne redoutable, le Guyanais Félix Éboué, imprégné de l'éducation laïque de Jules Ferry a su faire siennes les valeurs de la République. Il n'a cessé de nous démontrer sa vie durant, que notre destin est le fruit de nos convictions et le résultat de nos actions. Premier gouverneur noir d'une île des Antilles (La Guadeloupe) en 1936, c'est en tant que gouverneur du Tchad en 1940, qu'il est le premier officiel de haut rang, à prendre le risque audacieux d'offrir au général De Gaulle, la base territoriale et la légitimité politique qui lui font défaut après son Appel du 18 juin. Sa décision de rallier le chef de la France Libre, à partir de l'Afrique Équatoriale Française, changera radicalement les données de la guerre, alors que la France déshonorée et trahie vit les heures les plus tragiques de son histoire. Ainsi naîtra l'armée d'Afrique fidèle à la France, aux alliés et à la République. L'analyse solidement documentée de l'auteur met en lumière l'esprit de solidarité et le rôle décisif d'un personnage oublié de la deuxième guerre mondiale. Jean-Claude Degras a su restituer objectivement la place que mérite Félix Éboué dans la mémoire collective.
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