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Un faux pas lui a coûté ses jambes, mais la rage de vivre et la passion de la montagne l'ont propulsé au sommet du Mont-Blanc, debout sur un pied artificiel et arc-bouté sur ses béquilles.
Ingénieur reconnu et sportif accompli, Jean-Yves Le Meur raconte avec recul, sensibilité, intelligence et humour sa renaissance et son ascension impossible. Un témoignage, dont la portée est universelle, sur le dépassement de soi et la reconstruction. Bouleversant.
S'il a échappé à la mort qui l'a tenu de tout prêt, Jean-Yves Le Meur a perdu la jambe droite et le pied gauche dans un accident de train, horrible et stupide, à l'âge 19 ans. Le retour au monde est une torture physique et morale, mais le jeune homme à un horizon: les montagnes qui se dessinent dans le cadre de la fenêtre. Pour lui, "s'en sortir" ne signifie rien : son "projet de vie" est d'atteindre, debout, le sommet du mont Blanc. Béquilles aux poings, en apesanteur sur deux jambes artificielles, il y parviendra quelques années plus tard, en expliquant que cette "première" n'est ni un défi, ni un combat, mais la satisfaction de la pulsion irrépressible d'un caprice : faut pas ! L'itinéraire horizontal d'un jeune homme alité qui affronte des épreuves insensées avec une sensibilité à fleur de peau, est devenu le chemin d'un homme dressé au plus haut des montagnes.
À travers des rencontres, des portraits, et en transcrivant les émotions les plus extrêmes, le récit de ce Faux pas témoigne d'une promesse tenue, avec rage, celle de vivre.
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