80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le Conseil d'analyse de la société s'interroge sur la question du rétablissement d'un service national, civil ou militaire.
Depuis qu'il a été suspendu, le service militaire suscite des nostalgies qui se sont exprimées avec une vigueur nouvelle lors des troubles dans les " quartiers " en automne 2005. Deux propositions de loi ont déjà été déposées, l'une par des parlementaires UMP, l'autre par des parlementaires socialistes, montrant combien la demande dépasse les clivages partisans.
Si séduisante soit-elle, cette initiative soulève de nombreux problèmes. Faut-il qu'un tel service soit volontaire ou obligatoire ? A qui doit-il s'adresser et, notamment, doit-il inclure les filles autant que les garçons ? Comment gérer les possibilités d'exemptions si l'on veut que ce service soit, à la différence de ce qu'était devenu l'ancien service militaire, réellement égalitaire et universel ?
Questions subsidiaires mais cruciales : en quoi un tel engagement pourrait-il consister ? Quelle doit être la durée d'un tel service ? Quel est le coût prévisible de l'opération ? Ne risque-t-on pas déclencher un conflit ouvert avec la jeunesse en général, conflit à côté duquel celui qui a entouré le CPE pourrait bien faire pâle figure ? Comment les autres pays, et en particulier l'Allemagne, qui propose un service civil en alternative au service militaire obligatoire, ont-ils traité ces problèmes ? Le rapport de l'Amiral Béreau fait, pour la première fois, un point complet, concret et objectif sur le sujet.
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