Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Faire un film

Couverture du livre « Faire un film » de Strauss Frederi aux éditions Cahiers Du Cinema
Résumé:

Après plusieurs « Petits Cahiers » sur les paramètres de base du cinéma, cet ouvrage offre une
synthèse de l'ensemble des opérations tant mentales que physiques qui président à l'élaboration et
la fabrication d'un film.
Trois réalisateurs aux méthodes de travail très différentes serviront de... Voir plus

Après plusieurs « Petits Cahiers » sur les paramètres de base du cinéma, cet ouvrage offre une
synthèse de l'ensemble des opérations tant mentales que physiques qui président à l'élaboration et
la fabrication d'un film.
Trois réalisateurs aux méthodes de travail très différentes serviront de guide : Fellini, Truffaut, Lars
von Trier.
Fellini : le cinéma de studio, une figure de metteur en scène démiurge (cf. texte dans les
documents). Truffaut : le réalisateur romancier (le temps de l'écriture et du tournage se
rencontrent, les projets s'écrivent parallèlement). Lars von Trier : le réalisateur-chercheur « Je suis
totalement conscient de mon approche scientifique du cinéma ». Formaliste, technicien,
représentant d'une certaine avant-garde, d'un détournement de la « grammaire du cinéma », un
bouleversement des repères. L'avant-garde d'hier devenant le cinéma d'aujourd'hui (Lars von Trier
à propos de The Element of crime, qui était considéré comme marginal mais dont est proche la
série des films Alien). Trois cinéastes qui ont aussi un lien fort avec le public. Les mots du cinéma
sont toujours un langage de cinéaste (jargon technique) mais aussi de spectateur (outils de
description, moyens de rentrer dans la compréhension de la mise en scène et du cinéma comme
art et industrie). Intérêt pédagogique de ce choix : beaucoup de documents sur Truffaut, et
également sur Fellini et Lars von Trier. Mais pas d'exclusive.
Anecdote : Woody Allen évoquant à propos de Maris et femmes son envie de réaliser un film où
seul le contenu serait important : « On prend la caméra, on oublie la dolly, on tient la caméra à la
main, et on filme comme on peut. D'ailleurs, ne nous faisons pas trop de souci pour la couleur,
l'étalonnage, ne nous soucions pas trop du mixage, ne nous occupons pas trop de tous ces actes
ultra-précis et contentons de regarder ce qui se passe. Quand on a envie de dire Coupez, coupons !
Ne nous angoissons pas pour les raccords. Faisons comme nous avons envie et oublions tout ce qui
ne concerne pas le strict contenu du film » (entretien réalisé par Stig Björkman, cdc 462 décembre
92 ).

Donner votre avis