Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
Sous l'Ancien Régime, il était d'usage que le prince héritier quitte les bras des femmes dans sa septième année pour apprendre son dur métier de roi. En 1645, l'année de son « passage aux hommes », Jean Ballesdens (1595-1675) dédie à Louis XIV Les Fables d'Esope Phrygien. C'est ce livre élégant que reproduit le présent volume. Livre plaisant à l'évidence, agrémenté de très nombreuses gravures. Mais livre utile aussi puisqu'à l'instruction éthique et politique vient s'ajouter un enseignement linguistique.
Secrétaire personnel du chancelier Pierre Séguier et collectionneur de livres rares, Jean Ballesdens puise dans la bibliothèque de son puissant patron pour adapter à l'air du temps l'ample matière des fables. Longtemps ignoré, son recueil rassemble un cycle unique et inédit de gravures sur bois et constitue un jalon singulier dans l'histoire monumentale du corpus ésopique. Cette oeuvre de circonstance dont on ne connaît aujourd'hui que de très rares exemplaires offre un éclairage nouveau sur les choix poétiques et sur l'inflexion pédagogique opérés par La Fontaine lorsqu'en 1668 il dédie au fils du Roi Soleil ses Fables choisies mises en vers.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
Le jury et les internautes récompensent ce roman publié aux éditions l’Arpenteur