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Extermination, loi, Israêl ; ethanalyse du fait juif

Couverture du livre « Extermination, loi, Israêl ; ethanalyse du fait juif » de Jean-Michel Salanskis aux éditions Belles Lettres
Résumé:

Le but de ce livre est de faire comprendre en quoi consiste le fait juif.
La méthode suivie est " phénoménologique ", en un sens large : on essaie de saisir le fait juif tel qu'il s'annonce dans notre expérience contemporaine. Trois registres de manifestation sont a priori distingués. Nous... Voir plus

Le but de ce livre est de faire comprendre en quoi consiste le fait juif.
La méthode suivie est " phénoménologique ", en un sens large : on essaie de saisir le fait juif tel qu'il s'annonce dans notre expérience contemporaine. Trois registres de manifestation sont a priori distingués. Nous connaissons le fait juif comme : 1) ce à quoi l'entreprise hitlérienne d'extermination a voulu mettre fin ; 2) ce qui s'exprime dans une religion, qui consiste elle-même en l'observance d'une loi ; 3) ce qui a motivé la création d'un état au milieu du XXe siècle, auquel a été donné le nom ancien et fameux d'Israël.
Relativement à l'extermination, on soutient que le fait juif s'y montre fait politique de sous-groupe au sein d'un groupe national. On évoque la façon dont les nazis ont, à la fois, travesti le sous-groupe juif en sous-groupe racial et pris au sérieux sa définition interne, l'élément abhorré étant son influence. On décrit la logique qui mène au meurtre et à sa dénégation à partir de cette hantise. Relativement à la loi juive, on explique pourquoi le fait juif s'y manifeste comme un fait rationnel, pour ainsi dire scientifique.
On plaide que la bonne approche de ce qu'on appelle " religion juive " est épistémologique. On s'attache à caractériser le type rationnel de cette tradition en comparant le savoir talmudique aux mathématiques, à la physique, à la philosophie et à la logique. Relativement à l'état d'Israël, le fait juif apparaît comme un fait national, ayant avec son " territoire " non pas une relation géographique d'habitation mais une relation historique de destination.
On essaie d'expliquer la notion d'état juif en fonction de cette relation exceptionnelle, au terme de laquelle le peuple juif n'est pas tant celui qui habite Israël que celui qui doit y habiter. Enfin, on tente de déterminer l'unité de ces trois modes de manifestation du fait juif et de répondre à la question : à quoi bon le fait juif ? La thèse soutenue est que la tradition juive, caractérisable - dans les trois dimensions relevées - par une indexation sur le hors-être, nous invite, nous l'humanité, à nous enfermer dans ce qui est strictement humain en tournant le dos à ce qui est divin ou naturel.

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