"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sur l'un des rares cardinaux français influents à Rome au cours du XXe siècle, il n'existe pas de biographie. Etienne Fouilloux remplit cette lacune. Le cardinal Tisserant a été victime de deux caricatures contradictoires. Pour certains, c'est un rustre barbu, irascible et paillard, qui ne craint pas d'entrer chez Pie XII en son absence, de mettre les pieds sur son bureau et d'y fumer le cigare, pour d'autres il s'agit au contraire d'un génie de l'intrigue, émule de Machiavel et de Mazarin. Celui-ci a pourtant occupé des fonctions clairement identifiables dans la Rome pontificale durant plus de soixante ans, entre 1908 et 1971, sous six papes différents de Pie X à Paul VI. Responsable des Eglises catholiques de rite oriental, Tisserant assume cette tâche pendant plus de deux décennies au cours desquelles il lutte avec détermination contre les menaces que font peser sur ses protégés la victoire du communisme, en Europe de l'Est, et la renaissance de l'islam, au Proche-Orient.. Résistant au nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale, et au communisme pendant la « guerre froide », il acquiert une réputation méritée d'originalité au sein de la Curie. Doyen du Sacré Collège en 1951, il joue un rôle important lors des deux vacances pontificales, celle de 1958 et celle de 1963. Il participe aux quatre sessions du concile Vatican II dont il dirige le Conseil de présidence et meurt en 1972.
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