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Franchissant les frontières pour parfaire leur formation ou pour fuir la répression, les étudiants construisent un cosmopolitisme qui brasse les idées et les expériences en nouant des relations avec les mouvements étudiants des pays d'accueil et en construisant des organisations internationales.
C'est ce que relatent les auteurs de la première partie de ce livre et ce dont attestent les témoignages de fondateurs de l'Union internationale des étudiants née après la guerre, en 1945, après une Libération porteuse d'espoir.
Cet espoir d'un monde pacifié, c'est aussi celui qui, au début du 20e siècle, voyait les autorités encourager la venue des étudiants étrangers dont on s'enorgueillissait alors du nombre. Cependant, avec la crise des années 1930, la xénophobie et l'antisémitisme s'installent. Dans la seconde partie de l'ouvrage, les auteurs portent un regard original sur ce qui se passait alors dans les universités de Paris, Lyon, Toulouse, Strasbourg et Lille.
Les études sur l'organisation de cet internationalisme particulier n'ont été que trop rares. Là est l'originalité du présent ouvrage dont les chapitres rédigés par les spécialistes de la question réunis par le Germe s'accompagnent de documents iconographiques issus de collections de la Cité des mémoires étudiantes installée à Aubervilliers (93).
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