Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Les juristes de l'époque de Justinien tendent à ignorer les questions ethniques. Il y a pourtant des exceptions, notamment dans une scholie anonyme tirée d'un commentaire grec du Digeste, sans doute celui de Stéphanos l'Antécesseur. Cette scholie se rapporte à un fragment de Papinien qui énonce une règle selon laquelle "toutes les fois qu'on enquête pour savoir quel est, ou n'est pas, le genus ou la gens de quelqu'un, celui-ci doit le prouver lui-même". L'auteur de la scholie, qui enseigne le droit romain à des élèves hellénophones, probablement à Constantinople, rend ici gens par ethnos, et illustre le raport entre ethnos et preuve par trois exemples du domaine du droit public. Le premier exemple fait des phoideratoi, groupe d'alliés Goths devenus des militaires à part entière au début du VIe siècle, un ethnos qui est à la fois étranger et privilégié ; le deuxième évoque le cas d'un colon (géôrgos) qui revendique comme le lieu de son origo un domaine exempté de certaines charges fiscales ; vient enfin un curieux exemple selon lequel des mystérieux "chasseurs de Syriens" (Syropiastai) et "chasseurs d'Egyptiens" (Aigyptopiastai) soupçonnent les individus qu'ils détiennent de dissimuler leur identité ethnique. Ces exemples font de cette scholie injustement négligée par la recherche moderne un témoignage plein d'intérêt pour l'histoire administrative, militaire et sociale du monde protobyzantin.
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